jeudi 22 septembre 2011

colchiques dans les prés........


Voici l'automne, et la floraison des colchiques nous rappelle que l'été est fini,
mais une autre plante ressemblante fleurit aussi, les crocus d'automne dont le crocus à safran (crocus sativus)

Même s'ils se ressemblent beaucoup, les colchiques et les crocus appartiennent à des familles botaniques différentes, les Colchicaceae pour les colchiques et les Iridaceae pour les crocus

Attention à ne pas les confondres car la colchique contient un poison redoutable, la colchicine, produit bloquant la division cellulaire

certains spécimens se ressemblent et la meilleure façon de les distinguer est le nombre d'étamines
- 3 pour les crocus
- 6 pour les colchiques

Le mot colchique renvoie à la Colchide, pays de la magicienne et empoisonneuse Médée, sans doute en référence au fait que les colchiques sont des plantes très toxiques, quant à crocus, il correspond au grec krokos et au latin crocus, qui désignerait le safran.

Colchique dans les prés

jeudi 15 septembre 2011

Le Ledon du Groenland est arrivé

Ce jour, une petite surprise m'attendait dans la boite aux lettres: un coli des pépinières Huchet, deux plants de Ledum Groenlandicum (The du Labrador)
Un grand merci à cette pépinière pour la qualité de l'embalage et la protection des plants dans une "mousse" biodégradable pouvant rejoindre le compost

J'ai découvert cette plante par l'intermédiaire de mon ami Philippe, celui qui m'a procuré les graines de Salvia Hyspanica et Apiana.
Il m'a remi une poignée de feuilles, "Thé du Labrador", récoltée lors d'un de ses séjours dans la forêt Boréale et depuis à germé en moi l'idée d'en cultiver au Jardin.  C'est maintenant chôse faite, il ne me reste plus qu'à aller chercher un sac de "terre de bruyère" pour reconstituer le biotope idéal.

Voici une fiche technique trouvée sur le Net concernant cette plante:

Thé du Labrador
Ledum groenlandicum


Type : Arbuste

H X L adulte : 90 X 120 cm
Floraison :
(fructification) Mai
Arbuste de terre de bruyère humide, à feuillage persistant à dessous brun rouille, produisant des corymbes de délicates fleurs blanches.

Exposition à mi-ombre. Sol léger, humifère, acide (non calcaire), frais. Rustique, au moins jusqu'à -20°C.
Feuillage persistant. Port globuleux. Intérêt printanier. Odorante.

Famille : (Ericaceae)
Synonymes : Ledum latifolium
Ledum canadense

Origine : Groenland, Amérique du nord.

Le genre LEDUM :
Environ 5 espèces (Régions tempérées de l'hémisphère nord et subartiques - marécages et forêts humides de conifères).
Arbustes à feuilles persistantes, entières, tomenteuses dessous. Fleurs petites, blanches.

Descriptif de l'espèce L. GROENLANDICUM :
Arbuste à port buissonnant et arrondi, aux pousses laineuses, brun rouille. Feuilles de 2-5 cm de long, oblongues, vert foncé dessus, couvertes de poils brun rouille au revers, avec le bord du limbe recourbé, aromatiques à l'état jeune. Fleurs blanches, de 1-2 cm de diamètre, à 5-8 étamines, 5 cm, en ombelles terminales de 3-5 cm de diamètre.

le genre LEDUM :

CULTURE
TAILLE Après la floraison, tailler légèrement et supprimer les rameaux qui déséquilibre le port de la plante.


MALADIES & RAVAGEURS
Pas de maladie connue.


- l'espèce L. GROENLANDICUM :

PROPRIETES & EMPLOIS
Feuilles utilisées comme succédané du thé.

mercredi 7 septembre 2011

Potage aux fanes de carottes

Quelques carottes m'ont fait un appel du pied et vous me connaissez, lorsqu'il s'agit du ventre, impossible de résister au chant des sirènes.

Donc ce soir, potée aux carottes, lard, plattes côtes et tutti quanti...

Oui mais quid des fanes? Retour à la terre via le compost ou potage?
Petite recherche sur le Net et je découvre cette recette


Tout se mange, même les fanes de carottes et c’est plein de vitamines !


Ingrédients pour 4 personnes :
  • 1 litre d’eau
  • les fanes d’une botte de carottes
  • 1 grosse pomme de terre
  • 1 oignon
  • huile d’olive
  • sel, poivre

Soupe de fanes de carottes

Laver les fanes de carottes et les couper très grossièrement, sans garder trop de tiges.
Éplucher l’oignon et la pomme de terre et les couper en petits morceaux.
Dans une grande casserole, faire revenir l’oignon dans un filet d’huile d’olive. Quand l’oignon est translucide, ajouter la pomme de terre et les fanes.
Faire revenir ensemble, en remuant, pendant 5 minutes.
Couvrir d’un litre d’eau, saler et laisser cuire à couvert pendant 20 à 30 minutes, jusqu’à ce que les pommes de terres soient bien tendres.
Mixer grossièrement.
Servir tiède.

Pour varier

Cette recette est une base qui peut être complétée selon votre imagination, d’autres légumes (pensez à y ajouter des carottes, évidemment), de crème fraîche, bouillon de volaille, paprika, etc. Ajoutez un petit suisse ou un fromage aux fines herbes pour en faire un onctueux velouté.

Recette de Romy, publiée sous licence libre, en mai 2009. Certains droits réservés. Vous pouvez reproduire cette recette, à condition d’en mentionner l’auteur et de la partager dans les mêmes conditions, avec un lien en retour vers cette page.

lundi 5 septembre 2011

Un bon petit soldat nous a quitté

Josiane (à droite ) est initiée par Nelly au repiquage

Après avoir courageusement lutté contre une "longue maladie", Josiane s'est envolée pour les Jardins du Ciel

Toute léquipe des Jardins du Laveu présente à Soraya (sa fille), à Nelly (sa soeur) et à la famille ses plus sincères condoléances

jeudi 1 septembre 2011

Iode Vs Mildiou, une piste à suivre

Emile Diou, vous connaissez?
Phytophtora Infestans
C'est ce méchant cryptogamme qui attaque sournoisement vos pieds de tomates lors des étés pourris, et cette année nous avons été gâtés en la matière.
En fouinant sur le Net, je suis tombé sur cet article extrait du site de Kokopelli, bien connu des jardiniers et autres amoureux des plantes
J'avoue, je n'ai pas essayé, mais cela paraît logique et je pense qu'il s'agit-là d'une piste sérieuse à suivre
Je vous livre donc cet article dans son intégralité, sans la moindre retouche, à vous de voir si vous désirez expérimenter ou pas

L’iode, une solution trop simple au mildiou

Depuis 8 mois, j’ai la chance de travailler dans une toute petite boîte agricole qui se spécialise en alimentation animale et aussi en fertilisants, tous à base d’algue.
Le fondateur de la petite entreprise, M Serge Therrien, est un libre penseur, un homme sans diplôme mais avec un sens de la liberté féroce et une attitude face au pouvoir que ne détesterait aucun Kokopellien.
Des décennies avant tout le monde, il prônait l’utilisation de bactéries en agriculture, et même pour assainir les plans d’eau moribonds pour cause d’empoisonnement chimique. Les grands penseurs du gouvernement ont tôt eu fait de s’élever contre la  »libération » de bactéries sources de vie dans les plans d’eau, because  »il faut établir des protocoles », la machine a dit non mais de nombreux propriétaires riverains ont travaillé en silence pour revivifier leurs lacs, pour le grand bénéfices des plans d’eau. Célébrons la ré-apparition de la vie, qui commence toujours avec la micro-flore et la micro-faune.
Même chose avec l’utilisation de l’iode. »Rappelons que l’iode est acceptée, même en bio, mais comme  »désinfectant ». Or, que fait un désinfectant: il tue les bactéries et les fungus, les champignons microscopiques.
Quand on opère une personne dans un hôpital, on désinfecte avec quoi? Pourquoi ces ventres bruns?
L’iode, bien sûr, est le fongicide et bactéricide le plus puissant connu par l’homme.
Mais l’iode a un énorme défaut: il est naturel, pas de copyright à l’horizon. Même une petite boîte peut le manufacturer, je suis bien placé pour le savoir, on est 3 dans la compagnie…et puis il est 10 fois plus cher à fabriquer, rien d’intéressant pour une multi-nationale…
Il y a quelques années, une crise de phytophtora ( mildiou) dans l’industrie de la pomme de terre au Québec s’est pointée le nez. Serge et Jean Claude, un fermier, aussi distributeur pour lui, sont partis sur la route distribuer de l’iode. Tant et si bien que le fonctionnaire chargé de la  »phyto-sécurité » a eu l’idée brillante d’envoyer un fax à tous les producteurs mentionnant que l’iode, un ÉLÉMENT NATUREL, n’était pas APPROUVÉ comme fongicide, mais seulement comme désinfectant ( ne combattons pas les fungus, désinfectons les, dirait Voltaire). Le résultat: tous les producteurs de la période  »pré fax » ont sauvé leur récolte. Pas les autres. Jean-Claude, le fermier distributeur, m’a avoué que le fonctionnaire responsable l’a contacté, apparemment sincèrement désolé, en lui disant qu’ils auraient dû être avisés, que les choses auraient pu être différentes etc etc…
En bref, le gouvernement s’est fait foutre sous le nez un produit naturel qui fonctionne, a constaté son efficacité, foutuement corolaire de la même efficacité dans les hôpitaux, et puis rien ne s’est passé depuis, malgré la preuve accablante.
Pour le sens commun et le sens de l’observation, on repassera.
Je tiens à souligner que j’ai posé la main il y a quelques semaines sur un pommier qui fut un jour en train d’être bouffé par une maladie cryptogamique ( un fungus, mais je sais pas lequel, je n’ai pu constater que les anciens dommages ), le coeur tout vide, j’ai vu les photos d’il y a quelques années et constaté leur exactitude de visu, qui a été sauvé par le remplissage du coeur pourri par de l’iode ( on en met jusqu’à temps que cela déborde) et de fréquents arrosages foliaires. Aujourd’hui, la plaie, ouverte sur près de 30 centimètres, est presque totalement refermée et le pommier revit malgré son coeur vide, encore légèrement visible malgré la fermeture quasi totale de la plaie.
Et le plus beau: la dose d’iode utilisée pour combattre la maladie ( 400 ppm) est inférieure à ce que Jean-Claude ingère presque quotidiennement, 7 ou 8 gouttes dans un verre d’eau. Il en met même dans l’eau de son bain,
Je vous reviens là -dessus, mais sachez que nous sommes sur une bonne piste, et j’invite mes amis du nord de l’Europe, entre autres les bretons qui m’ont fait découvrir leur cidre et redécouvrir la crêpe, à sérieusement lorgner de ce côté pour combattre le mildiou et les autres maladies cryptogamiques ( les fungus)
À bientôt j’espère
Michel