vendredi 31 janvier 2014

Un rescapé au jardin, l'Oca de Pérou

Comme vous avez pu le voir, le remplacement des bacs de culture va bon train, et affin de limiter le transport de terre, chaque bac est garni avec la terre des bacs voisins, ce qui nous amène parfois des surprises:
La saison dernière, Nadine nous à rapporter une plante d'oca du Pérou de la brocante aux plantes au Jardin Botanique de Liège
Bon, nous avons un peu tâtonner, considérant plus cela comme une expérience, quelques maigres tubercules ont étés récoltés, juste de quoi se rendre compte du goût
Mais en dégageant la terre de bac les ayants contenus,  quelle ne fut pas ma surprise en découvrant les rescapés
Pas grand chose me direz-vous, mais largement assez pour démarrer une petite production, ces précieux tubercules échappent à la casserole, vont passer un mois dans du sable sec et seront plantés début mars, ou mis en pots à l'abri si la météo nous joue des tours d'ici-là.
Cette fois, nous espérons mener à bien cette culture et c'est sur l'excellent site de Gerbeau.com que nous avons trouvés les conseils de culture et surtout une recette qui me semble excellente (je vous en reparlerais en temps voulu)
La suite est un copié collé du site de Gerbeau, site que je vous recommande d'explorer, vous irez de surprise en surprise: J'ai conservé les liens contenus dans l'article:


Petit légume racine, l'oca du Pérou aurait pu connaître le succès en France, lorsque le mildiou a frappé la pomme de terre au XIXe siècle. Mais son faible rendement l'a relégué aux oubliettes. Pourtant, il dispose de sérieux atouts : aucun parasite ni aucune maladie connus, facile à cuisiner et agréable en bouche, ce drôle de tubercule a de quoi tenter le jardinier amateur.
Une oxalis
L'oca du Pérou (Oxalis tuberosa) est une plante potagère aux tiges charnues et rameuses, et coiffées à leur extrémité de feuilles trifoliées ; chaque foliole ayant la forme d'un cœur. On reconnait bien là la marque de fabrique des plantes appartenant au genre Oxalis (comme le trèfle) ! Les feuilles, plutôt épaisses, sont très nombreuses, procurant à la plante un feuillage dense. Les fleurs, aux cinq pétales jaune strié de rouge, apparaissent au cours de l'été. En s'allongeant, les tiges de l'oca du Pérou finissent souvent par s'affaisser sur le sol
Bien que les feuilles puissent se consommer comme on consomme l'oseille, ce qui intéresse particulièrement le jardinier se trouve sous terre. En effet, l'oca du Pérou forme de drôles de tubercules renflés et ovales, épais comme une grosse noix et marqués par de nombreux renflements. La peau lisse peut prendre des couleurs différentes, selon les variétés : jaune, blanc, rouge.
Culture
Plantation
La plantation des ocas du Pérou se fait durant les mois d'avril et de mai, sur un sol léger et riche. Evitez les sols trop lourds et compacts. Déposez les tubercules dans des trous profonds de 5 à 8 cm, tous les 50 cm, sur des rangs espacés de 1 mètre ; il faut laisser de la place au futur feuillage.
Comme l'oca du Pérou est une plante frileuse et  au développement lent, vous pouvez démarrer sa végétation plus tôt, en mars-avril, en plantant les tubercules sur une couche tiède ou dans des godets que vous garderez à l'intérieur jusqu'à la fin des gelées.
Buttage
Au fur et à mesure de leur croissance, les tiges s'allongent et ont tendance à se coucher sur le sol. Il est alors temps de les butter en laissant leur extrémité à l'air libre, sur 20 cm. Ainsi, les tiges se marcottent et produisent davantage de tubercules.
Protection
À l'automne, lorsque les températures baissent, mais que n'est pas encore venu le temps de la récolte, installez une protection (paillis, tunnel) pour mettre à l'abri du froid les parties aériennes fragiles.
Récolte
La récolte intervient généralement autour de la mi-novembre, lorsque le feuillage est touché par le gel. Elle se poursuit au fur et à mesure des besoins, avant les grands froids. Pour une conservation hivernale, stockez les tubercules sous une couche de sable dans la cave.
Pour atténuer l'acidité des tubercules, il est conseillé de les exposer une semaine au soleil et hors gel.
Ennemi
L'oca du Pérou n'est sensible à aucun parasite ni aucune maladie connus. 
Plantes associées
On ne lui connait aucune association à éviter, si ce ne sont les plantes à fort développement qui pourraient lui faire de l'ombre.

samedi 25 janvier 2014

Renouvellement des bacs de culture (suite 1)

 Comme promis voici la suite de la saga "Nouveaux bacs"
Le premier est maintenant terminé et je dois dire "Beau comme un camion" (Merci Christophe), mais ce qui est surtout intéressant ce sont ses nouvelles dimensions:
La longueur des bacs: entre 3,5 et 8 mètres d'un seul tenant.
La largeur: 1,30 mètre, soit 10 cm plus large que les anciens
La hauteur: de 40 à 45 cm, soit environ 10 à 15 cm plu haut, (merci le dos)
Deux autres seront terminés la semaine prochaine si la météo autorise la suite du chantier, après nous commencerons le chantier "aquaponie" qui permettra entre autre la culture du cresson de fontaine
Plusieurs techniques sont testées pour le bas des bacs, tuile, dalles de récupération, blocs de béton etc...
Merci à l'équipe pour ce travail, Adrien à la mise en place des dalles, Manu en terrassier, Anne aux pinceaux, Pendant ce temps, Dominique à l'approvisionnement en branchage, Thérèse au transport des tuiles etc, un vrai travail d'équipe



lundi 20 janvier 2014

Les biopesticides, une solution d'avenir?

Anne me fait parvenir ce jour un lien très intéressant que je relaye avec grand plaisir
 Les biopesticides seraient-ils une alternative aux insecticides et autres pesticides de synthèse?
Ce lien renvoie vers une étude d'un chercheur de l'ULg
Un site à découvrir
Une étude sur les biopesticides

samedi 18 janvier 2014

Renouvellement des bacs de culture

La nouvelle saison se prépare et ce samedi nous avons profité de cette météo presque printanière pour continuer la construction des nouveaux bacs de culture
Des saisons passées nous pouvons maintenant tirer quelques enseignements:
Au départ, nous avions opté pour le "potager en carré", cela à bien marché mais à très vite montré ses limites en cas de jardin partagé
Les carrés se sont retrouvés jumelés pour former des couches entre 5 et 8 mètres de long sur 1,20 m de large, mais toutes ces planches de séparation n'étaient guère pratiques
Donc, vu l'état des premiers bacs présentant des signes de fatigue nous sommes obligés d'envisager la construction de nouveaux plus adaptés au jardin
Nous allons utiliser au maximum la récupération, et surtout garder la largeur d'1,20 mètre afin de ne jamais devoir pénétrer et marcher sur la terre
Donc, après démontage des anciens bacs nous avons placé ici une rangée de tuile à la verticale de manière à ce que les rondins qui vont former les parois du bac ne soient pas en contact direct avec la terre, vous admirez notre brave Christophe à la fixation du premier rondin

Les autres bacs seront un peu différent, toujours la même forme rectangulaire mais d'une autre conception:
Toute la terre à été retirée pour former une tranchée d'1,20 m de largeurs et +/- 40 cm de profondeur
Une couche de bois mort, broussaille etc formera le fond
Promis, la banderole de plastique sera retirée avant remplissage, puis une couche de compost en formation recouvre les branches
Ensuite une rangée de parpaings encadrera le bac, des planches viendrons entre les piquets de coins et d'autres intercalaires à fixer, puis remise en place de la terre

Notre brave Anne s'est collée joyeusement au décloutage des planches et à leur traitement au bio - carbonyl afin de leur assurer une pérénité maximum
Anne encouragée par Manu qui s'octroie une petite pose entre deux brouettes
Rendez-vous très prochainement pour la suite au fur et à mesure de l'avancement du chantier




dimanche 5 janvier 2014

Atelier nichoirs ce samedi 4 janvier

Un jardin sans pesticides demande un équilibre entre ravageurs et prédateurs, cela ne s'obtient pas du jour au lendemain, il faut un minimum d'observation, s'informer sur le mode de vie des différents protagonistes et surtout leur assurer le gîte et le couvert.
Notre binamé Adrien met ici la main à une mangeoire pour oiseaux
Votre serviteur à la mise en place des suspensions d'un nichoir pour mésanges

Remy (à droite) assure la fixation du toit de la mangeoire

Lors de cet atelier, nous avons réalisé avec Adrien quatre nichoirs à mésanges (bleue et charbonnière), un gîte pour écureuil, deux mangeoires à oiseaux et une pour écureuil et un abri pour abeilles solitaires.
Si vous avez l'occasion de participer à ce genre d'atelier surtout n'hésitez pas, non seulement vous allez réaliser un produit vraiment adapté à l'usage (ce qui est rarement le cas des nichoirs du commerce où l'esthétique prime souvent sur l'efficacité), mais surtout beaucoup moins cher car ici la moyenne de prix est d'environ 5 €
Dans les prochains jours ce matériel sera installé au jardin