jeudi 1 septembre 2011

Iode Vs Mildiou, une piste à suivre

Emile Diou, vous connaissez?
Phytophtora Infestans
C'est ce méchant cryptogamme qui attaque sournoisement vos pieds de tomates lors des étés pourris, et cette année nous avons été gâtés en la matière.
En fouinant sur le Net, je suis tombé sur cet article extrait du site de Kokopelli, bien connu des jardiniers et autres amoureux des plantes
J'avoue, je n'ai pas essayé, mais cela paraît logique et je pense qu'il s'agit-là d'une piste sérieuse à suivre
Je vous livre donc cet article dans son intégralité, sans la moindre retouche, à vous de voir si vous désirez expérimenter ou pas

L’iode, une solution trop simple au mildiou

Depuis 8 mois, j’ai la chance de travailler dans une toute petite boîte agricole qui se spécialise en alimentation animale et aussi en fertilisants, tous à base d’algue.
Le fondateur de la petite entreprise, M Serge Therrien, est un libre penseur, un homme sans diplôme mais avec un sens de la liberté féroce et une attitude face au pouvoir que ne détesterait aucun Kokopellien.
Des décennies avant tout le monde, il prônait l’utilisation de bactéries en agriculture, et même pour assainir les plans d’eau moribonds pour cause d’empoisonnement chimique. Les grands penseurs du gouvernement ont tôt eu fait de s’élever contre la  »libération » de bactéries sources de vie dans les plans d’eau, because  »il faut établir des protocoles », la machine a dit non mais de nombreux propriétaires riverains ont travaillé en silence pour revivifier leurs lacs, pour le grand bénéfices des plans d’eau. Célébrons la ré-apparition de la vie, qui commence toujours avec la micro-flore et la micro-faune.
Même chose avec l’utilisation de l’iode. »Rappelons que l’iode est acceptée, même en bio, mais comme  »désinfectant ». Or, que fait un désinfectant: il tue les bactéries et les fungus, les champignons microscopiques.
Quand on opère une personne dans un hôpital, on désinfecte avec quoi? Pourquoi ces ventres bruns?
L’iode, bien sûr, est le fongicide et bactéricide le plus puissant connu par l’homme.
Mais l’iode a un énorme défaut: il est naturel, pas de copyright à l’horizon. Même une petite boîte peut le manufacturer, je suis bien placé pour le savoir, on est 3 dans la compagnie…et puis il est 10 fois plus cher à fabriquer, rien d’intéressant pour une multi-nationale…
Il y a quelques années, une crise de phytophtora ( mildiou) dans l’industrie de la pomme de terre au Québec s’est pointée le nez. Serge et Jean Claude, un fermier, aussi distributeur pour lui, sont partis sur la route distribuer de l’iode. Tant et si bien que le fonctionnaire chargé de la  »phyto-sécurité » a eu l’idée brillante d’envoyer un fax à tous les producteurs mentionnant que l’iode, un ÉLÉMENT NATUREL, n’était pas APPROUVÉ comme fongicide, mais seulement comme désinfectant ( ne combattons pas les fungus, désinfectons les, dirait Voltaire). Le résultat: tous les producteurs de la période  »pré fax » ont sauvé leur récolte. Pas les autres. Jean-Claude, le fermier distributeur, m’a avoué que le fonctionnaire responsable l’a contacté, apparemment sincèrement désolé, en lui disant qu’ils auraient dû être avisés, que les choses auraient pu être différentes etc etc…
En bref, le gouvernement s’est fait foutre sous le nez un produit naturel qui fonctionne, a constaté son efficacité, foutuement corolaire de la même efficacité dans les hôpitaux, et puis rien ne s’est passé depuis, malgré la preuve accablante.
Pour le sens commun et le sens de l’observation, on repassera.
Je tiens à souligner que j’ai posé la main il y a quelques semaines sur un pommier qui fut un jour en train d’être bouffé par une maladie cryptogamique ( un fungus, mais je sais pas lequel, je n’ai pu constater que les anciens dommages ), le coeur tout vide, j’ai vu les photos d’il y a quelques années et constaté leur exactitude de visu, qui a été sauvé par le remplissage du coeur pourri par de l’iode ( on en met jusqu’à temps que cela déborde) et de fréquents arrosages foliaires. Aujourd’hui, la plaie, ouverte sur près de 30 centimètres, est presque totalement refermée et le pommier revit malgré son coeur vide, encore légèrement visible malgré la fermeture quasi totale de la plaie.
Et le plus beau: la dose d’iode utilisée pour combattre la maladie ( 400 ppm) est inférieure à ce que Jean-Claude ingère presque quotidiennement, 7 ou 8 gouttes dans un verre d’eau. Il en met même dans l’eau de son bain,
Je vous reviens là -dessus, mais sachez que nous sommes sur une bonne piste, et j’invite mes amis du nord de l’Europe, entre autres les bretons qui m’ont fait découvrir leur cidre et redécouvrir la crêpe, à sérieusement lorgner de ce côté pour combattre le mildiou et les autres maladies cryptogamiques ( les fungus)
À bientôt j’espère
Michel

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