Je vous apporte l'abondance
Genre de tamariscinées, comprenant une trentaine d'espèces qui habitent la région méditerranéenne. La plupart des espèces du genre, présentent un grand intérêt ornemental.
Ce sont des arbrisseaux ou de petits arbres d'un aspect particulier, garnis de nombreuses ramules grêles, à feuilles très petites, sqamiformes; le branchâge rappelle les rameaux de l'asperge et il est très élégant.
Les fleurs, blanches ou roses, très réduites, sont disposées en épis latéraux, réunis en longues grappes feuillées, très gracieuses.
Dans le midi de la France pousse le tamaris d'Afrique.
Le tamaris mannifère du mont Sinaï, fournit, sous l'influence de la piqûre d'un hyménoptère, une matière sucrée alimentaire, la manne du désert ou turfah des Arabes
La manne du désert
Les
Israélites craignant de manquer de nourriture au cours de la marche,
adressèrent également des plaintes en ce sens auprès de Moïse.
Celui-ci se tourna vers Dieu, qui résolut le problème en faisant
tomber quotidiennement sur le camp hébreu une nourriture miraculeuse
ayant la consistance de la mie de pain : la manne. "Mana"
signifie "qu'est-ce que c'est ?", et on imagine la surprise
des campeurs lorsqu'ils virent pour la première fois à leur réveil
le sol recouvert de cette substance. La manne permit au peuple
d'Israël de survivre pendant son voyage vers le pays de Canaan
(Exode 16, 13-36).
Le
récit de ce phénomène miraculeux et extraordinaire n'a pas empêché
des orientalistes occidentaux de se pencher sur la question, et de
tenter de le relier à la manifestation d'un processus naturel.
Dès
1823, deux naturalistes allemands, Wilhelm Hemprich et Christian
Gottfried Ehrenberg, partirent en Orient pour enquêter au sujet de
la manne de l'Exode. Ils y découvrirent qu'une variété d'arbustes
poussant dans les déserts, le tamaris, vivait avec un insecte
parasite, la cochenille, animal qui produit une substance naturelle
se cristallisant normalement en un sucre comestible [4]. Hemprich et
Gottfried firent le rapprochement entre cette sécrétion naturelle
et la manne décrite dans la Bible.
Au
siècle suivant, les biologistes Frederick Simon Bodenheimer et Oskar
Theodor se rendirent dans le Sinaï. Ils retrouvèrent cette plante,
et constatèrent également le même phénomène. Ils identifièrent
précisément la plante et la décrivirent comme un arbuste à
petites feuilles en écailles et à fleurs roses, le tamarix
mannifera
1 commentaire:
merci
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